Sur les différentes parcelles que nous avons échantillonnées l’année dernière, nous avons observé une grande variabilité des taux de croissance printanier [0;10]. Alors que sur certaines parcelles, le nombre de campagnols explose entre avril et octobre, sur d’autres la population a fortement décliné. La meilleure variable explicative de cette variabilité des taux de croissances est le nombre de fleurs de pissenlits !
Le nombre de fleurs de pissenlits au 1er mai explique à près de 80% les variations des taux de croissances alors que la structure de la population (sex-ratio, poids, longueur, âge, nombre d’embryons par femelles…) n’est que très peu explicative. Ainsi, si ce n’est pas la fécondité qui est affectée par la présence de pissenlit, il est probable que le recrutement ou la survie juvénile le soit. Pour conforter cette analyse, nous avons observé dans les parcelles en déclin une carence importante en jeunes adultes.