Campagnols et végétation en version sous-terraine : la suite du programme !

Au-delà de ce qu’il se passe en surface, qui n’est que la partie immergée de l’iceberg, il s’agit aussi d’aller voir sous terre.

Après avoir pris de la hauteur sur la végétation, nous allons donc rejoindre le campagnol chez lui, à l’aide du fameux « campascope » développé pour l’occasion.

L’idée est de proposer 3 plantes rencontrées et consommées couramment par le campagnol dans les prairies : pissenlit, trèfle blanc et dactyle aggloméré. A l’aide de la caméra du dispositif, nous pourrons enregistrer les choix des animaux, en fonction de la saison et de la composition botanique autour de leurs colonies (habitudes alimentaires).

Une fois cela fait, les animaux seront prélevés, pour tout connaitre de chaque colonie étudiée : statut reproducteur, structure de population (nombre de femelles, mâles, jeunes), statut sanitaire grâce à une collaboration avec des collègues vétérinaires de Lyon.

En répétant l’opération sur les 4 saisons et différents types de parcelles, nous connaitrons mieux les habitudes alimentaires des animaux et les contraintes physiologiques auxquelles ils sont soumis.

Le comportement alimentaire en fonction de la saison peut conforter des stratégies de lutte et peut-être donner de nouvelles pistes d’action contre les pullulations : saison pour piéger/traiter, type d’appât en fonction des parcelles, type de parcelle à traiter en priorité…

Le dispositif expérimental permettra également de tester d’autres aliments ultérieurement.

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